Bien plus tard, en librairie, mon regard a de nouveau croisé cette jolie illustration. Sceptique, je lis la quatrième de couverture:
"Edimbourg, 1874: le jour le plus froid du monde. Lorsque Jack naît, son cœur gelé se brise immédiatement. La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve. Depuis lors, il doit prendre soin d'en remonter chaque matin le mécanisme. Mais gare aux passions! Le regard de braise d'une petite andalouse va mettre le cœur de Jack à rude épreuve..."
Pourquoi pas. Je passe donc à la caisse.
Ce petit bouquin a été plus qu'une surprise: une magnifique découverte. Croqué à toute vitesse, j'en ai savouré chaque page. Je dois bien l'avouer, même si je n'aime pas Dionysos, Mathias Malzieu a du talent. Ses pages, pleines de poésie, d'images improbables, ont su me faire rêver le temps de cette lecture. Ce livre me fait penser à une boîte à musique, un petit écrin que l'on ouvre avec précaution, avec une certaine appréhension, avant d'être hypnotisé par une petite danseuse andalouse: Miss Acacia. Lorsque l'on referme cet écrin, une seule envie: le réouvrir pour s'immiscer dans la danse de Jack, d'Acacia, et du terrible Joe.
Mathias Malzieu nous fait entrer dans un monde merveilleux, dans un conte que l'on déguste de la première à la dernière page.
Il n'y a qu'un seul mot pour qualifier ce livre: magique.
J'ai donc pris la peine d'écouter l'album en entier. Rien à faire, j'y reste totalement imperméable. Durant ma lecture j'imaginais des ambiances à la Jack The Ripper... Je suis bien loin de Dionysos.
J'ai également fais une belle découverte avec ce petit bouquin, d'ailleurs, je dois le relire prochainement dans le cadre d'un challenge.
RépondreSupprimerCe sera pour quel challenge? J'ai hâte de lire son dernier roman: "Métamorphose en bord de ciel "!
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